Pierre d'Artillage

Pierre d'Artillage (990-???) est l'actuel Prince de Dalphasie. Il est le fils d'Henri d'Artillage, l'un des meneurs de la Première Croisade.

Biographie
Pierre d'Artillage naît en 990 en Gallance, à la cour du Roi Lucien VI. Il est le troisième fils du futur Maréchal de Gallance Henri d'Artillage et d'Anna Chantebrie, fille du chambellan royal.
Il grandit à la cour, auprès de ses frères et des fils du Roi, notamment du futur Lucien VII.

En 1007, lors de l'appel du Concile à la Croisade, il est le seul des fils Artillage à accompagner leur père et le Roi, alors qu'il n'a que 17 ans.
Il participera à la prise de Dalphas.
Lors de la fondation de la Principauté de Dalphasie, son père l'associera à son règne. Mais Pierre passera le plus clair de son temps à la cour du Rex Bellator, en tant qu'ambassadeur de son père.

En 1019, Henri d'Artillage meurt.
Pierre doit faire face à la concurrence de ses frères aînés restés en Occident pour l'héritage de la Principauté. Mais grâce au soutien des Barons du Levant et surtout de celui du Roi Marc-Eugène.
En échange de son aide, le Roi, qui doit son titre au Prince de Dalphasie, se détache de la suzeraineté théorique de Pierre.

Pierre ne sera pas un Prince aussi fort et actif que son père, et souffrira tout son règne de la comparaison avec son aïeul. A cause de cela il aura la réputation d'un homme faible et indécis, une renommée injuste pour un Prince tout à fait compétant.  
L'essor économique de la principauté reculera, subissant notamment les retours de la Contre-Croisade et l'apparition de la piraterie.

D'un point de vu diplomatique, Pierre fera mieux que son père, qui était plutôt isolé.
Il épousera la Princesse de Cirilie, Charlotte, fille d'Armand, et se rapprochera de la maison de Basseville en se liant d'amitié avec son beau-frère Renaud, du même âge que lui et marié lui aussi à une fille Tailleroche.
Le Prince d'Achélan signera un traité de non-agression avec son voisin l'Emir de Dakthar.

Pierre participera à la défense d'Andaral pour à la Deuxième Croisade, mais n'en retirera aucun bénéfice, les deux campagnes se soldant par des échecs.